Quels sacrifices es-tu prête à faire ?

“Il faut souffrir pour être belle !”

“Ma place au soleil, je ne l’ai pas volé !”

“Mes efforts paient enfin !”

“Pour vivre heureux, vivons caché...”

“Tu peux pas tout avoir, il faut choisir !”

“Tu enfanteras dans la douleur.”

“Je suis grosse parce que je suis trop gourmande.”

Je te laisse continuer la liste, je suis sûre que tu en connais d’autres.

Elles peuvent venir de ta famille, du milieu professionnel dans lequel tu évolues, d’un film, d’une chanson, d’une communauté dont tu fais partie.

Tu peux aussi l’entendre dans la bouche d’un enfant et c’est à ce moment-là que tu prends conscience de l’ampleur des dégâts…

Tu te rends compte alors du poids du conditionnement.

Peut-être que ça ne te parle pas de suite mais en lisant mon histoire, ça va te revenir.

J’ai commencé à pratiquer l’alimentation vivante sans savoir que c’était un mouvement, ce fut un pur hasard (Héhé !)

Je déménageais…

J’étais entre deux régions, entre deux jobs, entre deux maisons.

Et je venais de mettre fin à une relation haineuse (c’est comme une relation amoureuse sauf que ça fait très mal tout le temps !)

Durant les deux mois qu'a duré cette période de transition, en plein été, je n’avais pas non plus mes enfants, j’étais seule avec moi-même.

Toute ma cuisine étant dans les cartons, rien pour faire cuire, rien pour conserver, je me suis mise à manger quasiment que des fruits…

Je n’avais absolument pas conscience d’où ma découverte allait me mener, et même encore aujourd’hui, j’ai du mal à y croire.

Je me suis sentie véritablement bien pour la première fois depuis de très nombreuses années… Je dormais bien, je ne sentais plus la transpiration, mes cheveux étaient beaucoup moins gras, ma peau était superbe !

Et je me levais le matin joyeuse sans aucune raison...la folie me guettait ;)

Je ne mangeais plus de viande, je ne buvais plus d’alcool et pas envie de pâtisseries non plus.

Et puis j’ai découvert Irène Grosjean, Anne Wigmore, le centre Hippocrates, Youtube, les groupes de crus sur Facebook…

Et j’ai fait le rapprochement entre mon nouvel état d’être et mon alimentation.

C’était trop facile, trop simple...

Il devait forcément y avoir un nœud quelque part, j’étais forcément carencée et j’allais avoir un contre coup.

J’allais me lever un matin et toutes mes dents tomberaient toutes seules.

J’allais perdre mes cheveux, me casser un os…

J’ai commencé à avoir peur !

Et c’est un grand frein pour se faire plaisir, pour se lâcher vraiment, d’avoir peur !

Et je retrouve cette inquiétude chez de nombreuses femmes.

Parce que tu ne peux pas te régaler à manger, fondre de plaisir et satisfaire ta gourmandise en perdant du poids comme neige au soleil…

Ta ménopause doit forcément être éprouvante. 

etc, etc...

C’est impossible !

A la limite, si on paie pour notre bien-être, un massage ou deux, par-ci, par-là, on aura moins à se justifier ou à culpabiliser. C’est tendance le bien-être...

Mais se faire vraiment plaisir, se sentir libre d’être soi, de vivre ses rêves, de créer son quotidien...ça nous fait terriblement peur, tellement peur qu’on ne s’en rend même pas compte comment ça nous freine.

A quel moment il est apparu comme une vérité absolue que pour avoir accès à plus de plaisir, on devait forcément payer un prix, perdre quelque chose, souffrir, faire des sacrifices ?

On marchande notre droit au plaisir en redoutant une contrepartie.

Être en quête du bonheur, oui, mais le vivre, pour les autres oui mais pas pour moi parce que tu comprends… blablabla…

Comment sortir de ce rôle de pénitente face à la vie ?

J’ai envie de me sentir libre, d’oser , d’être plus moi mais… j’ai peur de perdre mon conjoint, d’être rejetée par ma famille, de faire du mal à mes enfants.

Pourtant c’est en exprimant son bonheur, sa joie, sa liberté d’être que le monde meilleur dont on rêve toutes pourra naître.

Pour ma part, c’est l’angle que j’ai choisi pour apporter ma pierre à l’édifice, vous accompagner vers votre plaisir.

Tu as peut-être remarqué que le ton de cet article est plus léger et plus engagé que les premiers.

C’est ma joie qui déborde du nombre d’inscrites à la Muse Letter qui augmente, toutes vos réponses enthousiastes pour les séances découvertes, et votre accueil chaleureux de ce nouveau projet FemmaSutra.

A très vite!

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